Si vous avez toujours tout voulu savoir sur l'origine des Shadoks, alors cette page est pour vous!
En ce temps là, Jaques Rouxel en faisait, lui, de la publicité. Mais il en eut assez au bout d'un certain temps." Comment l'idée des SHADOKS vous est venue?" lui a-t-on souvent demandé. Mais les idée ne viennent pas, il faut aller les chercher! | |
Là, la vraie idée de départ, c'était de faire des spots publicitaires sans publicité. Plus exactement : des trucs très court, transposer à la télé le concept de "comic-strips" de journeaux, du genre "PEANUTS" dont il était fan. Rouxel, il faut le dire, avait passé une bonne partie de sa jeunesse aux USA, d'où ce nom de SHADOKS à consonnance anglo-saxonne. Quant au dessin de ces bestioles, il existait depuis longtemps dans ses tiroirs, attendant un nom. | |
En fait, si Rouxel s'était donné la peine, à l'époque, de consulter les encyclopédies, il aurait vu qu'il a bel et bien existé, aux alentours de ... un certain Capitaine Shaddock qui a donné son nom à un genre de gros pamplemousse de Malaisie.
Bref, telle était l'idée de base : des spots quotidiens de 30 secondes. Mais en réalité, cela ne s'est pas fait exactement comme ça. |
En ce temps là, il y avait le service de la recherche de l'ORTF. Pierre Schaeffer, le père de ce qu'on a appelé la Musique Concrète, y faisait paître trois troupeaux de chercheurs : le Groupe de Recherche Musicale, Le Groupe de Recherche Image qui expérimentait de nouveaux concepts d'émissions, Le Groupe de Recherche Technique qui mettait au point de nouvelles machines à son et image. | |
Parmi celles-ci un certain "Animographe", une invention de Jean Dejoux, destinée à fabriquer du dessin animé de façon rapide et économique. Mais économique elle l'était dans tous les sens, la machine ! Les animateurs devaient dessiner sur des bandes perforées de 70 mm de large. | |
Et comme ils ne pouvaient quand même pas dessiner dans les trous des perforations, cela leur laissait une surface de 5 sur 7 cm à tout casser ! Pas question de faire du Blanche-Neige avec ça ! Les petits dessins shématiques de Rouxel tombaient bien. Ils étaient adaptés à la machçine. En cours de route, l'idée des spots de 30 secondes est abandonnée. On opte pour le feuilleton quotidien à épisodes de 2 minutes en couleurs. |
C'est là qu'entrent en scène Claude Pieplu et Robert Cohen-Solal qui se prennent d'affection pour les bestioles, l'un par le ton inimitable qu'il donne au commentaire, l'autre par sa musique et ses effets cocasses. Ils ont contribué pour une très grande part à faire prendre la mayonnaise et donner au feuilleton son originalité. |